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VERNET H. - LE RELAIS DE POSTE


 

 

 

Un exceptionnel dessin d'époque représentant le change de chevaux d'une voiture de poste,

sur la route pour Calais, au temps de Louis-Philippe.

 

 

 

(VERNET Emile Jean Horace (1789-1863), d'après) NARDIN Charlène (?).

"L'AUBERGE DU RELAIS DE POSTE, AVEC LE CHANGE DE CHEVAUX, SUR LA ROUTE POUR CALAIS".

1834.

 

Dessin au fusain sur carton avec rehauts de craie blanche (dimensions 341x524 mm).

Sur un carton passepartout et conservé dans un cadre en bois début XX siècle (dimensions 505x682 mm).

 

Signé (Charlène?) Nardin et daté 1834 au crayon.

Petites brunissures éparses.

 

Très rare et superbe dessin, de grande dimension, qui représente le change de chevaux à un relais de poste sur la route pour Calais.

Ce dessin pourrait être une copie d'atelier, une copie du temps d'un(e) élève du maître faite sur l'original et sous le contrôle d'Horace Vernet.

En effet, sauf quelques infimes différences, il est plus complet et précis de la gravure (plus petite) tirée à partir du dessin original (dont on n'a pas trouvé de traces) de l'artiste.

Il nous présente en effet l'emblème précis de l'enseigne du relais, le mur extérieur de l'écurie est rendu avec tous ses défauts et, surtout, la figure de la paysanne à droite de la voiture est toute intière dans son costume et ses sabots (et non pas coupée pour les deux tiers, comme dans la lithographie de Delpech).

 

La voiture est arrêtée tout juste devant l'auberge du relais de poste. Une enseigne, accrochée à sa potence sur le coin d'un mur, nous laisse deviner le nom de l'auberge : "à l'évêque", ou un nom similaire, lié à un réligieux avec la crosse et une couronne à ses pieds.

On entrevoit des passagers qui restent en attente à l'intérieur de la voiture et qui observent les manoeuvres des postillons, pendant que des paysans ou des mendiants à l'extérieur leur demandent la charité.

Un des postillons, une fois laissé ses lourdes bottes à côté de la voiture, a détaché un couple de chevaux et est en train de les emmener vers la cour d'où, en même temps, un valet d'écurie est en train de sortir un autre couple de chevaux frais et reposés. L'autre postillon est occupé à détacher les deux autres chevaux encore à l'attelage.

Un blason aux armes de France, sur le linteau de l'entrée de la cour, nous indique que la période est celle de la Monarchie de Louis-Philippe.

L'inscription "Calais", sur la portière de la voiture, nous précise la destination des passagers et de leurs bagages liés et bien couverts sur le toit.

 

Ce séduisant dessin, peut-être une très rare copie d'atelier de belle et fine exécution, bien soigné dans la réalisation des détails et la représentation des chevaux et de tous les personnages de la scène, est un rare et précieux temoignage historique d'un moment important et typique d'un voyage sur une route en France dans la première moitié du XIXe siècle (1834 est la date indiquée par l'artiste) : celui de l'arrêt à un relais de poste pour le change des animaux fatigués.

Une recherche plus poussée sur l'enseigne de l'auberge pourrait peut-être permettre de découvrir le lieu exact représenté sur l'itinéraire pour Calais.

 

La date (1834) et le nom de l'artiste (Nardin) sont bien lisibles. Le prénom (féminin? Charlène, Christène, autre?) reste à mieux déchiffrer.

 

(LCPCVOY-0035)

 

(Vendu)

 

 

 

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