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THIROUX DE MONDESIR C.V.


 

Le livre sur le corps des Dragons et son histoire.

L'exemplaire du Duc de Brissac (1734-1792), Capitaine-colonel des Cent-Suisses de la Garde du Roi.

 

 

THIROUX DE MONDESIR Charles-Victor. (1739-1822)

"MANUEL DU DRAGON, EXTRAIT DES PRINCIPALES ORDONNANCES RELATIVES AUX DRAGONS, & LE PLUS JOURNELLEMENT EN USAGE, AVEC UN DETAIL HISTORIQUE SUR L'ORIGINE DE CE CORPS".

1781, Paris, Cellot.

 

1 volume In-12° (172x106 mm) (dimensions pages 167x98 mm)

 

VIII pp. (faux-titre, titre et avertissement), 316 pp. (y compris la table des matières), (2) ff. (errata et approbation), 4 tableaux dépliants.

(a4, A-N12, O4)

Reliure de l'époque en maroquin vieux rouge. Triple filet doré d'encadrement sur les plats avec décorations dorées en écoinçon. Dos lisse divisé en compartiments avec fleurons et décorations dorés et pièce de titre en maroquin citron, Roulette dorée sur les coupes. Tranches dorées. Roulette intérieure dorée. Gardes de papier bleu.

 

Seconde édition, rare.

Trois coins légèrement émoussés, mais superbe exemplaire très frais, conservé dans sa reliure en maroquin rouge de l'époque.

 

Provenance :

 

Ex libris gravé armorié du Duc de Brissac, Louis-Hércule-Timoléon de Cossé (1734-1792), 8e Duc de Brissac, l'un des personnages les plus éminents et dévoués de la cour de Louis XVI et dont la formule est restée célèbre : "Je ne fais que ce que je dois à ses ancêtres et aux miens".

Grand panetier de France, Capitaine-colonel des Cent-Suisses de la Garde du Roi, Maréchal de Camp en 1780, Gouverneur de Paris (1775-1791), puis Commandant en Chef de la Garde Constitutionnelle du Roi Louis XVI (1791), il eut un destin tragique.

En 1792 la Garde Constitutionnelle fut dissoute par l'Assemblée constituante ; le Duc de Brissac fut imprisonné à Orléans et pendant son tranfer, avec d'autres prisonniers, à Versailles pour un jugement, il fut assassiné et mutilé par la populace. Son coeur fut arraché et promené dans les rues de Versailles et sa tête fut jetée par une fenêtre dans un des salons de la maison de la Comtesse Du Barry, sa maîtresse.

Intellectuel, bibliophile et amant des oeuvres d'art, les collections de sa maison de Paris furent saisies pendant la révolution.

 

(Barbier, III, 48d ; Menessier de La Lance, II, 145)

(LCPCHIS-0029)

 

(Vendu)

 

 

 

 

 

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