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SEVIGNE Marie DE RABUTIN-CHANTAL

 


 

SEVIGNE Marie DE RABUTIN-CHANTAL (Marquise DE)(Paris, 1626 - Château de Grignan, 1696)

"RECUEIL DE LETTRES CHOISIES POUR SERVIR DE SUITE AUX LETTRES DE MADAME DE SEVIGNE A MADAME DE GRIGNAN, SA FILLE".

1751, Paris, Rollin.

 

1 volume in-12° (173x104 mm) (dimensions pages 168x95 mm)

 

(1) f. b., (9) ff. (titre, avertissement et table), 499 pp., (4) pp. (approbation), (1) p. b.

Reliure en veau moucheté de l'époque. Un filet à froid d'encadrement sur les plats. Dos à cinq nerfs avec fleurons et décorations dorés et pièce de titre en maroquin rouge. Filet doré sur les coupes. Tranches bleu maculé et gardes de papier décoré.

 

Edition originale.

Précieux recueil de 123 lettres de Mme de Sévigné, publié par le chevalier Perrin.

Ancienne petite et invisible réfection sur un angle de la reliure, mais très bel exemplaire avec intérieur très frais.

 

"La correspondance de Madame de Sévigné avec sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné, Comtesse de Grignan, s'effectua à peu près pendant vingt-cinq ans à un rythme de deux ou trois lettres par semaine. Les lettres de Madame de Sévigné firent d'abord l'objet d'une première édition clandestine en 1725, comprenant 28 lettres ou extraits de lettres.

Cette première édition fut suivie de deux autres, en 1726. Pauline de Grignan, Marquise de Simiane, petite-fille de l'intéressée, décida alors de proposer une publication de la correspondance de sa grand-mère. Elle confia ce soin à un éditeur d'Aix-en-Provence, Denis-Marius Perrin, qui publia 614 lettres en 1734-1737, puis 772 en 1754. Les lettres ont été remaniées et sélectionnées suivant les instructions de Madame de Simiane: toutes celles touchant de trop près à la famille, ou celles dont le niveau littéraire paraissait médiocre, furent supprimées. Les lettres restantes ont souvent fait l'objet de réécritures pour suivre le goût du jour.

La question de l'authenticité se pose donc de manière cruciale pour ces lettres. Sur les 1.120 connues, seules 15% proviennent d'autographes, lesquels ont été presque totalement détruits après usage.

Néanmoins en 1873 un lot de copies manuscrites, d'après les autographes, a été retrouvé chez un antiquaire; il couvre environ la moitié des lettres adressées à Madame de Grignan".

 

(LCPCLIT-0013)

 

(Vendu)

 

 

 

 

 

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