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La vie d'un des Pères fondateurs des Etats-Unis,
dans une séduisante édition originale en reliure strictement du temps.
FRANKLIN Benjamin. (Boston, 1706 - Philadelphie, 1790)
"MEMOIRES DE LA VIE PRIVEE DE BENJAMIN FRANKLIN, ECRITS PAR LUI-MEME ET ADRESSES A SON FILS, SUIVIS D'UN PRECIS HISTORIQUE DE SA VIE POLITIQUE... CE PERE DE LA LIBERTE".
1791, Paris, Buisson.
2 parties en 1 volume in-8° (199x130 mm) (dimensions pp. 193x121 mm)
(1) f. de titre, VI pp. (préface), 156 pp. ; (207) pp. mal ch. 363, (1) pp. (y compris la table des mémoires)
(a4, A-I8, K6 ; A-N8)
Reliure en basane havane granitée de l'époque. Dos lisse, divisé en compartiments par des doubles filets dorés, avec pièce de titre en maroquin vert. Tranches pointillées de rouge.
Edition Originale posthume, rare, parue deux ans avant la première édition en langue anglaise.
Petits frottements et deux ou trois piqûres au dos ; deux coins frottés et petite tache sur la partie supérieure du premier plat. Petite mouillure claire sur la marge supérieure du volume, quelques infimes rousseurs, mais bel exemplaire frais, avec quelques feuillets non rognés. Livre rare en reliure du temps.
Cet ouvrage est la biographie d'un véritable self made man, modèle parfait du "rêve américain" et de la réussite par le travail et la discipline.
C'est aussi l'histoire d'un homme qui, parti pour la France en 1776 en traversant l'océan Atlantique sur le vaisseau Reprisal, se présente à Versailles, sans épée et sans perruque poudrée, comme ambassadeur républicain, venu pour demander l'aide de la France monarchique contre l'Angleterre.
Ami de Voltaire, il est vu en France comme l'incarnation des valeurs humanistes des Lumières. Mais c'est en 1778, après la défaite britannique de Saratoga, que Louis XVI reconnait la nouvelle République et signe avec Franklin et deux autres représentants américains une alliance économique et militaire.
"M. Girard, secrétaire du conseil d'état du roi, se rendit près des plénipotentiaires américains, et les informa, par ordre du roi, <qu'après une longue et mûre délibération sur leurs affaires et leurs propositions, S.M. était déterminée à reconnaître leur indépendance et à faire avec eux un traité d'alliance et de commerce ; qu'il vouloit non seulement reconnaître leur indépendance, mais la soutenir de tout son pouvoir ; que peut-être il allait, ce faisant, se trouver engagé dans une guerre dispendieuse, mais qu'il n'attendoit d'eux aucun dédommagement pour cet objet ; qu'enfin les Américains ne devoient pas croire que ce fût dans la seule vue de les servir qu'il prenoit cette résolution, puisqu'indépendamment de sa bienveillance réelle pour eux et pour leur cause, il étoit évidemment de l'intérêt de la France de diminuer la puissance de l'Angleterre en la séparant de ses colonies>."
(Sabin, 25549 ; Howes, F-323)
(LCPCHIS-0025)
(Vendu)